« Les pires Jeux de l’histoire » pour le Guardian, « une soif de gloire canadienne » responsable de la mort du lugeur géorgien sur une piste trop rapide, pour le Daily Mail… la presse britannique multiplie, ces derniers jours, les attaques au vitriol contre les JO de Vancouver. Ces Jeux, certes, sont loin d’être exempts de défauts ; nous nous en sommes, dans ces colonnes, déjà fait l’écho. L’acharnement continuel des Anglais depuis le début de la quinzaine olympique ne paraît pourtant pas totalement justifié, comme si certains perfides sujets de Sa Majesté tentaient désespérément de charger Vancouver pour faire oublier d’autres sujets qui fâchent. Tiens, sans transition ni fourberie aucune, où en est Londres 2012 ? Ah, les chantiers ont pris du retard, le budget a triplé, passant de 4 à 12 milliards d’euros, le logo ressemble à un graffiti de Mohamed Ali ? Non, cela n’a sûrement aucun rapport, n’oublions pas que ce sont les Anglais qui ont inventé le fairplay, et qu’ils en font toujours preuve. Quand ils gagnent.